Réappropriation du système agroalimentaire et économie locale
- Au Québec, seulement 2% du territoire est en zone agricole! En consommant local, on encourage la protection de nos terres et leur pérennité. Ces terres sont grandement convoitées pour le développement commercial.
- Ce sont plus de 2500 entreprises agricoles et agroalimentaires qui sont soutenues par les marchés de proximité, uniquement au Québec! Pour les producteurs, avoir la possibilité de vendre directement à leurs client·es est un véritable privilège. Cela facilite grandement les ventes, sans qu’ils aient à passer par des grossistes. Ces derniers augmentent inévitablement le prix des aliments pour les consommateurs, tout en réduisant la marge de profit des producteurs. Acheter local et en circuit court, c’est donc gagnant pour tout le monde!
- Consommer local, c'est aussi contribuer à la conservation de notre patrimoine agricole. On est bien chanceux au Québec d'avoir autant de diversités de produits, profitons-en! Tout ça, on ne se le cache pas, c'est aussi (et surtout) un geste fort pour soutenir l'économie d'ici.
Circuit court et écologie
- Les circuits courts permettent de réduire significativement les émissions de gaz à effet de serre, principalement en limitant les distances parcourues par les aliments, souvent transportés par camion sur de longues distances.
- Ils permettent aussi de réduire les emballages nécessaires à la conservation des aliments frais sur de longues périodes. Moins de transport équivaut à moins de besoins de conservation longue durée et donc finalement moins de déchets!
- En favorisant l'agriculture locale, on consomme davantage de produits de saison, cultivés dans le respect du rythme naturel des terres. C'est un geste écologique simple, mais significatif!
Meilleure qualité de produits
- Les marchés publics offrent des produits récoltés à pleine maturité, fréquemment cueillis la veille. Résultat? Des aliments plus frais, plus goûteux ayant une richesse nutritionnelle plus élevée,
- Comme mentionné plus haut, en achetant directement du producteur, on évite les longs circuits de distribution, ce qui réduit les risques de perte de qualité, de conservation excessive et même d'altération du produit.
- Plusieurs fermes locales privilégient des méthodes de cultures plus respectueuses de l'environnement et des animaux, ce qui se traduit souvent par des aliments plus sains et moins transformés.
Lieu d'échange et de communauté
Les marchés publics sont de véritables lieux de rencontre entre les producteurs, les artisans et les citoyens; on y découvre des produits, mais aussi le savoir-faire derrière les aliments qu'on consomme. En créant des liens directs, les marchés publics renforcent le tissu social local, favorisent le sentiment d'appartenance et contribuent à l'animation de nos quartiers. Plus de 80 % des québécois qui fréquentent les marchés de proximités disent s'y sentir plus connectés à la communauté.
Saviez-vous que?
- En trois ans, la création de marchés publics, au Québec, a augmenté de près de 40%, passant de 125 à 170!
- Un aliment importé parcourt en moyenne 2400 à 4000 km avant d'arriver dans notre assiette. En consommant localement, on peut réduire jusqu'à 10 fois cette distance.
- Un fruit ou légume perd en moyenne 30 % à 50 % de ses nutriments dans les 5 à 7 jours suivant sa récolte. En achetant localement, on gagne en fraîcheur et en valeur nutritive.
Si on ne vous a pas convaincu, on vous invite à visiter votre marché public de quartier cet été, l'ambiance et les produits seront certainement vous charmer!
- Dans le quartier Limoilou, rendez-vous au Marché Limoilou tous les dimanches de 10h à 14h pendant la saison estivale.
- Sur la rue Saint-Jean, Le P'tit Marché SJB vous accueille avec un beau mélange de producteurs locaux ainsi que plusieurs artisans!
- Dans le quartier Saint-Sauveur, rendez-vous au Parc Durocher afin de profiter du Marché Saint-Sauveur tous les samedis de 10h à 14h.
